samedi 26 avril 2014

L'EAU, LA VIE

L'EAU, LA VIE
 
Je l'ai vue plusieurs fois,
elle rôdait dans ma chambre,
elle venait, près de moi,
j'était facile à prendre.
Je la guettais, le soir,
dans la pénombre,
elle passait près de moi,
je voyais son ombre.
 
Je criais du matin au soir,
pour qu'on m'apporte à boire,
j'étais paralysé, immobile,
j'attendais la fin  de mon
histoire.
 
Un jeune médecin,
s'arrêta pour me voir,
constatant mon déclin,
me fit servir à boire.
 
Cette eau bénite
qui coula dans mon corps
me redonna la vie
et repoussa  ma mort.
 
Elle est partie aussitôt,
sans jamais revenir,
je l'ai même vue s'enfuir.
 
Aujourd'hui, j'y pense,
cela fait 3 ans,
j'écris et je chante
en me souvenant.
 
Orso le 15 mars 2014
 
 


dimanche 20 avril 2014

LES ANNEES

Les années
 
Comme elles sont lourdes
à porter,
comme elles étaient légères
avant,
Quand je riais, je chantais
tout le temps.
 
J'ai peur de celles
qui vont suivre,
elles sont chargées
de souvenirs,
que mes jambes frêles
peinent à soutenir.
 
Avec ma compagne, la poésie,
je passe des heures
à vous écrire,
à vous faire pleurer,
à vous faire sourire.
 
Ainsi je continue à vivre
lentement,
il faut que j'économise
mon temps.
 
Car les ans passent
trop vite,
mes amis, prenez le temps
de vivre chaque
instants.
 
Orso  le 20 avril 2014
 


LA POESIE

LA POESIE
 
 
Elle est là, dans ma tête,
ne me quitte jamais,
elle attend, me guette,
elle est là pour m'aider.
 
Lorsque je prends ma plume
et j'ouvre mon cahier,
elle se précipite
et me tend l'encrier.
 
C'est la plus heureuse,
elle s'assoie près de moi,
ne regarde pas l'heure,
il est minuit parfois.
 
Alors les mots défilent,
ils sortent très jolis,
ils découvrent la rime
et c'est une poésie.
 
Elle ira, toujours belle,
chez les miens, les amis,
alors, ils m'appellent,
et ils me remercient.
 
Orso le 6 février 2013


samedi 12 avril 2014

LA SEPARATION

LA SEPARATION
 
 
Voici plus de trente ans
que nous sommes séparés,
j'ai vécu vingt ans
à cent kilomètres,
aujourd'hui, il n'y a
que quelques mètres.
 
 
Chacun vit comme il l'entend,
mange et dort à ses heures,
chacun vit comme il veut
dans sa demeure.
 
Lorsque j'ai besoin d'elle,
elle est là, toujours,
quand elle m'appelle,
j'accours.
 
Un étage nous sépare,
depuis plus de dix ans,
ces quelques marches
suffisent
pour rester indépendants.
 
Les années qui s'écoulent,
ne nous font pas vieillir,
elles sont pleines
de merveilleux souvenirs.
 
Pour vivre heureux,
vivons séparés.
 
Orso le 1 novembre 2013


jeudi 10 avril 2014

ENCORE ECRIRE

ENCORE ECRIRE
 
 
Je voudrais encore écrire,
ce que je n'ai pas dit,
je voudrais encore te dire
ce que je n'ai pas écrit
 
Malgré toutes ces lettres
qui vers toi sont parties,
il reste dans ma tête,
je crois, les plus jolies.
 
Les plus tendres poèmes,
mes plus belles pensées,
au fond de moi-même
sont encore enfermés.
 
Je les garde pour celle
qui voudra m'écouter,
je les garde pour celle
qui voudra bien m'aimer.
 
Celle, où dans ses yeux
je lirai de l'amour,
la tendresse et l'aveu
de m'aimer pour toujours.
 
Ce toujours tout petit,
qui tous les ans le ronge,
profitons de la vie
et n'en faisons qu'un songe.
 
Orso le 10 juillet 2012


mercredi 9 avril 2014

LES OISEAUX

LES OISEAUX
 
Avez-vous vécu près des oiseaux ?
avez-vous écouté leurs ramages ?
les avez-vous vu boire
dans le ruisseau ?
avez-vous
admiré leurs plumages ?
 
 
 
 
Je pourrais vous décrire
mille manèges
de ces boules de couleurs,
lorsqu'avec adresse,
ils construisent
leur demeure.

Les avez-vous vus
nourrir leurs petits
avec délicatesse
en leur mettant
un petit ver
dans leurs gueules ouvertes.
.
 
Je vous décris ces moments
de bonheurs que ont durés 20 ans,
car j'ai la nostalgie
de ces délicieux instants.
 
Orso le 30 octobre 2013
 


vendredi 4 avril 2014

QUI EST

QUI  EST
 
 
Quel est ce vieil homme,
derrière ce miroir
qui me regarde
de haut en bas.
 
Je crois le reconnaître,
il avait les cheveux noirs,
il n'avait pas sa canne
et il se tenait droit.
C'était, il y a longtemps,
mais je me rappelle
de lui maintenant,
il a bien changé,
mais il est toujours gai.
 
Son sourire semble dire:
les années sont passées,
j'ai 88 piges,
je n'arrête pas
de vous écrire
et j'espère encore
vous faire rire.
 
Orso le 4 avril 2014